Mon Petit Testament, partager ses dernières volontés à tout âge et sans tabou

Mon petit testament
Depuis l’automne 2019, Mon Petit Testament permet à chacun de saisir en ligne ses dernières volontés et de les partager immédiatement. Ce partage – de son vivant ! – permet d’initier le dialogue avec ses proches et d’éviter, en temps voulu, les incompréhensions. Ce service ne porte pas sur les dispositions autour du patrimoine.

LA PROBLÉMATIQUE

Dans nombre de cas, lors d’un décès, les proches se trouvent devant des choix difficiles (crémation ou enterrement, don d’organe, choix musical, épitaphe, etc) car le défunt n’a pas écrit ses « dernières volontés », ou n’a pas dit clairement ce qu’il souhaitait. Dans ces cas, en plus de la peine liée au décès, les proches éprouvent une certaine détresse face à ces choix.

Pourquoi ne dit-on pas à ses proches ce qui est important concernant sa mort ? Car c’est tabou. Car ça n’est jamais le bon moment. Car c’est difficile…

LA SOLUTION

Pas de tabou ! Les dernières volontés s’écrivent à tout âge et pas forcément devant son notaire.

Mon Petit Testament est un service en ligne, ouvert à tous. On constate qu’il est majoritairement utilisé par des personnes de 35-60 ans. Rien d’étonnant ! Il est logique de penser à sa mort quand on est bien engagé dans la vie ! 

LES BÉNÉFICES-CLIENTS

Un outil pédagogique

Le site permet d’aborder le sujet de façon progressive et ludique. Il permet d’avancer dans la réflexion. Les points abordés vont de l’épitaphe ou la garde des animaux de compagnie aux modalités de cérémonie d’obsèques (religieuse ou laïque, crémation ou inhumation), en passant par le devenir des comptes sociaux - une vingtaine de catégories proposées.

Un soulagement pour les proches

Si les dernières volontés sont partagées avec ses proches, il n’y a pas, « le jour venu », de problème d'interprétation, d'ambiguïté ou de tensions. Ils savent ce que que le défunt voulait, et s’inscrivent dans une même vision de ses obsèques, de l’entretien de son souvenir ou du devenir de ses organes.

Une parole libérée

Partager ses dernières volontés peut inciter les proches à le faire en retour. Avec ce service, un échelon est créé pour lutter contre ce tabou. On sait mieux ce qu’une personne voulait pour sa fin de vie et ses funérailles : cela complète les informations recueillies par le notaire et les compagnies d’assurance obsèques.

COMMENT ÇA MARCHE ?

L’utilisateur est autonome dans la saisie et le partage de ses volontés :

  • Après s’être inscrit, il saisit l’essentiel (enterrement ou crémation, dernière demeure, funérailles religieuses ou non).
  • Puis, il peut entrer dans les détails et consigner, thématique par thématique, ce qui lui semble important (don d’organes, legs symboliques, devenir des comptes sociaux, épitaphe, musique et lecture durant la cérémonie, etc.) ; cette partie est réservée aux détenteurs de l’accès Premium (9,90 € pour 5 ans).
  • Pour terminer, l’utilisateur donne accès à son Petit Testament à des « confidents » ou il choisit de le rendre « public ». Dans ce dernier cas, son dossier devient accessible via le registre du site (recherche par nom/prénom) ou en scannant un QR code.

Si vous avez été désigné comme « confident », après inscription, vous pourrez consulter et imprimer son Petit Testament. À tout moment, le dépositaire de dernières volontés peut revenir sur son Petit Testament et les modifier sans devoir en informer ses confidents.

Pour s’assurer que les données restent pertinentes, le site demande au propriétaire d’un Petit Testament de se connecter au moins une fois tous les 5 ans (un courriel le lui demande).

TÉMOIGNAGES

EN QUOI CETTE INITIATIVE CHANGE LE MONDE ?

Pour que quiconque puisse faire cette démarche de manière gratuite, le site est basé sur un modèle « freemium » : dire l’Essentiel et le partager avec ses proches est gratuit. La partie Mes volontés est réservée aux utilisateurs payants.

Le site existe déjà en français, anglais, italien et espagnol. Nous travaillerons à faire connaître le concept dans les pays anglophones, italophones et hispanophones et d’autres traductions viendront !

Le site compte à ce jour déjà plusieurs milliers d’inscrits. Pour être rentable, en continuant à « préserver l’intimité de chacun, en toute indépendance », il vise l’inscription de 20 000 personnes par mois d’ici trois ans.

Florent BALLU, l’innovateur

Les perspectives que cette innovation offre au secteur

Sans passer par un acte notarié ou un contrat obsèques, on dit simplement (et à tête reposée) ce que l’on souhaite pour sa mort; le fait de partager ses volontés « de son vivant » modifie aussi le rapport à la mort.

Dans le plus grand respect des données personnelles et indépendamment des acteurs du funéraire, Mon Petit Testament permet de dédramatiser l’expression des dernières volontés.

La pertinence du site est confortée, depuis, par les témoignages de professionnels de pompes funèbres, confrontés régulièrement à des familles dans le désarroi faute de savoir ce que le défunt aurait voulu ou – plus rarement – sur des désaccords concernant ses volontés.